Wikipédia : L'expédition « Esclaves oubliés »
Une expédition archéologique « Esclaves oubliés » menée par Max Guérout, ancien officier de la marine française et vice-président du
Groupe de recherche en archéologie navale (Gran) et placée sous le patronage de l’
UNESCO a eu lieu d'octobre à novembre 2006, et les résultats de ses découvertes ont été rendus publics le 17 janvier 2007. Les dix membres de l'expédition ont sondé l'épave de l'Utile et fouillé l'île à la recherche des traces des survivants, dans le but de mieux comprendre leurs conditions de vie pendant ces 15 années.
Selon Max Guérout, « il y a très vite des tensions au sein des survivants, à cause de l'eau. En trois jours, un puits de 5 mètres de profondeur est creusé. Cela représente un effort considérable ». « On a retrouvé de nombreux ossements d'oiseaux, de tortues ainsi que des coquilles d'œufs de ces deux familles d'animaux. L'arrivée de ces naufragés a dû causer une véritable catastrophe écologique pour l'île ». « On n'a pas l'impression que ces gens étaient écrasés par leur condition. Ils ont essayé de survivre avec ordre et méthode. »
Un journal de bord anonyme, attribué à l'écrivain de l'équipage a été retrouvé. Des soubassements d'habitations, fabriquées en grès de plage et corail ont été également trouvés, ainsi que 6 gamelles en cuivre, réparées à de nombreuses reprises et un galet servant à affûter les couteaux. Le feu du foyer a été maintenu actif pendant 15 ans, grâce au bois provenant de l'épave, l'île étant dépourvue d'arbres.
Une deuxième expédition organisée en 2008, n'a pas permis de retrouver de sépulture, mais des récipients en cuivres témoignant de l'expérience des esclaves.
Sites d'intérêt sur l'île de Tromelin : 1, 2